Pierre Costes, Académie de Nantes
Deux ans après la parution de l’ouvrage collectif Territoires vivants de la République sous la direction de l’historien Benoit Falaize, qui mettait en avant des expériences pédagogiques inspirantes et positives sur l’école en zone d’éducation prioritaire, l’École des lettres et le Monde donnent la parole à d’autres enseignants faisant vivre au quotidien ces établissements.
Le pari réussi de l’éloquence au collège
Il est 7 h 45. Le collège Alain-Fournier, au Mans, ouvre son grand portail gris. Une foule d’élèves s’y engouffre dans un brouhaha familier. Ils discutent, crient et chahutent dans une langue française que chacun a modelée à sa façon, l’imprégnant de sa culture et de son origine familiale.
Dans ce collège classé REP+, quarante et une nationalités se côtoient. Cette année, vingt-trois élèves sont allophones et suivent des cours de français renforcé. Un grand nombre des collégiens sont en difficulté scolaire, mais aussi sociale et culturelle.
Nous sommes au mois de juin. Silveiro, élève de troisième, a la boule au ventre. Il est angolais ; cela fait trois ans qu’il est arrivé en France. Certes, il passe son brevet dans quelques jours, mais, depuis quelque temps, c’est une autre question qui lui trotte dans la tête. Sur un papier tiré au sort, la phrase suivante était inscrite : « Faut-il partir à la conquête de Mars ? » La réponse lui a été imposée – c’est oui. Mais pourquoi ?
Il a tout préparé, il s’est entraîné devant son miroir. Aujourd’hui, il va devoir convaincre un jury de professeurs, en présence du chef d’établissement et de ses camarades. C’est l’aboutissement d’une année de travail au sein de l’atelier éloquence…
Une langue au cœur de la République
Si le collège Alain-Fournier, classé en Réseau d’éducation prioritaire renforcé (REP+), est marqué par une richesse culturelle rare et précieuse, c’est la langue française qui fédère l’ensemble des élèves. En retravaillant cette langue, en se l’appropriant et en la remodelant au gré de leurs cultures, de leurs rencontres et de leur personnalité, ils créent des codes qui leur sont propres et leur permettent de (re)former une petite communauté au sein de l’établissement ou, plus largement, du quartier. )Ainsi, la maîtrise d’une langue qui n’est plus seulement celle de Molière, mais qui est aussi la leur, permet aux collégiens de construire leur identité au-delà de leur cercle familial.
L’oral scolaire, quant à lui, n’obéit pas aux mêmes codes. L’élève qui possède ces codes parvient à prendre part à la communauté scolaire, puis à la société. C’est la langue légitime, celle de la reconnaissance dans le monde social des adultes et du travail. Dans le collège, 90 % des élèves qui échouent au brevet ne sont pas de langue maternelle française. La maîtrise, notamment orale, du français, à travers le langage singulier ou scolaire, est donc un puissant marqueur social et joue un rôle déterminant dans la réussite des futurs citoyens.
C’est en partant de ce constat, et après avoir vu le documentaire À voix haute – La Force de la parole (1), un témoignage poignant, subtil et fort éloigné des clichés sur la banlieue, que j’ai décidé de lancer un atelier éloquence une heure par semaine, pendant la pause déjeuner. Quelques jours plus tard, le temps de mûrir le projet, je franchis la porte, toujours ouverte aux initiatives innovantes, du bureau du principal du collège, M. Fournier. L’idée est accueillie avec beaucoup d’intérêt, et l’atelier peut démarrer.
Par la suite, en préparant cet article, j’interrogerai M. Fournier sur sa décision. Il m’expliquera alors qu’
« il est nécessaire pour nous tous, acteurs de l’école, d’inciter les élèves à se dépasser, afin de lutter contre les déterminismes de tout genre. L’idée est donc de développer leur esprit critique et leur ouverture sur le monde par le biais de l’oral, par cet atelier qui vient s’ajouter à ce qui est fait au quotidien, en classe, mais aussi lors de l’atelier théâtre, par exemple ».
La mise en place du projet
Lorsque j’ai conçu ce projet, j’avais pour objectif premier de redonner confiance aux élèves, en eux-mêmes d’abord, puis en la société dont ils se sentent fréquemment exclus. Je souhaitais ainsi leur permettre de s’interroger afin qu’ils portent un regard bienveillant sur eux-mêmes, au-delà de celui que leur renvoyaient les enseignants, la famille ou la société.
Je voulais également leur rendre la parole, une parole trop souvent déniée par le système scolaire du fait, notamment, de la prédominance de l’écrit par lequel est mesurée l’acquisition des apprentissages scolaires. En effet, faire parler les élèves est gourmand en temps, et l’évaluation de l’oral exige beaucoup d’ingéniosité didactique, a fortiori dans une discipline autre que le français, dont les finalités sont moins naturellement tournées vers la maîtrise de la langue.
Cette suprématie de l’écrit résulte également du fait que l’oral est vu comme un acquis spontané, qu’il n’est donc pas nécessaire de développer. Alors que l’écrit, acquis culturel, requiert un apprentissage organisé qui, rappelle Sylvie Plane, « ne peut être mis en œuvre que grâce à l’enseignement qui lui est dédié » (2).
D’autre part, la parole de l’enfant ou de l’adolescent n’est pas accueillie avec sérieux ; il n’est pas assez souvent considéré comme un « interlocuteur privilégié ». Mon but était de favoriser la pensée réflexive des élèves à travers l’expression orale. Enfin, je souhaitais créer une dynamique de groupe. Que ce soit dans la cour ou en classe, les collégiens cultivent un argot marqué par la banlieue et chargé de codes leur permettant d’assurer leur virilité ou leur position au sein du groupe. Ils craignent de ne plus être « respectés » s’ils abandonnent ce langage. C’est là qu’intervient cet atelier, en créant une dynamique collective et bienveillante dans laquelle les participants peuvent librement s’ouvrir aux autres sans avoir peur d’être moqués en développant leur empathie.
Le volontarisme des élèves
Cet atelier a été mis en place en novembre 2018. Il s’adressait principalement aux élèves de troisième, mais était ouvert aux classes de quatrième. Lancer un atelier entre 12 h 30 et 13 h 30 sur un sujet très méconnu des collégiens, sachant que seul un petit nombre d’entre eux déjeunent sur place… Le pari était vraiment risqué.
Alors que je ne m’attends qu’à trois ou quatre curieux à la première séance, ils sont une vingtaine à m’attendre devant la porte de la salle. À cette première bonne surprise vient s’ajouter la diversité des profils : certains sont en grande réussite, d’autres en grande difficulté scolaire ; certains sont à l’aise à l’oral, d’autres très discrets, d’autres encore ne maîtrisent que très peu le français. Ils évoquent plusieurs raisons expliquant leur intérêt pour cet atelier. La plupart se montrent très pragmatiques et disent viser un objectif précis à court ou long terme.
Emmanuel en témoigne :
« J’avais la conviction que cet atelier pouvait m’aider à mieux m’exprimer à l’oral, notamment pour la préparation de mon oral de brevet. »
Adeen a une vision plus globale :
« Je me suis dit que j’avais sûrement beaucoup de choses à apprendre dans ce domaine. Un camarade m’a encouragé à participer, et également car mon projet d’avenir est de devenir acteur de cinéma. Donc je me suis dit que cet atelier m’aiderait. »
Je suis frappé par l’enthousiasme de ces élèves heureux de pouvoir découvrir quelque chose de nouveau. Beaucoup sont donc prêts à prendre le risque de sortir de leurs cadres sociaux et culturels, ils ont faim de nouveaux savoirs. Cette première victoire atteste la confiance qu’ils ont en l’école, et plus encore leur soif d’apprendre. Je vois chez eux l’attente, l’espoir partagé de comprendre, d’apprendre, de savoir.
Instaurer une dynamique collective
Le groupe est très diversifié et composé d’élèves qui ne se connaissent pas forcément. Il s’agit, dès les premières séances, d’instaurer un climat de confiance propice à la prise de parole. Peu à peu, les participants se libèrent de leurs postures et s’expriment avec plus de facilité. Ils sont dans un cercle bienveillant où chacun peut se sentir à l’aise et partager ses opinions sans hésiter.
Au cours de la première séance, les élèves sont invités à s’interroger sur une cause qui leur tient à cœur, ou une chose qui les a rendus particulièrement heureux dans leur vie. Le but consiste à travailler sur l’introspection. C’est un moment essentiel qui permet au groupe de se souder en recevant la parole de l’autre. C’est aussi un moment où les élèves se livrent, souvent pour la première fois, à l’oral devant un groupe en partageant un souvenir personnel. Tous commencent alors à vivre une expérience intime ; un groupe se forge autour des mots des uns et des autres.
Lors d’un travail sur la créativité, par exemple, les élèves de l’atelier sont invités à élaborer un texte sur une idée qui leur tient à cœur à partir de l’anaphore : « Je suis... » Leticia décide d’écrire et de dire un texte sur l’Algérie, son pays d’origine alors théâtre de grandes manifestations démocratiques. Elle clame :
« Je suis le soleil, je suis forte, je suis unique, je suis de retour et je rallume ma bougie. Je suis l’Algérie. Je suis belle, je ne le dis pas, mon peuple parle pour moi, il se bat pour moi, il sourit pour moi. Je suis vivante, et immortelle. »
Après ce discours, des discussions s’engagent et ce, parce que, à travers son texte, elle a suscité la curiosité et l’envie d’en savoir plus.
Fanta choisit, quant à elle, de prendre la parole pour évoquer une cause qui la touche, celle des migrants. Sa voix, d’abord timide, se brise et tremble de vérité ; elle conquiert l’ensemble des auditeurs. Aucune moquerie, seulement des regards remplis d’empathie.
Le groupe comprend alors ce que Stéphane de Freitas, le réalisateur d’À voix haute, appelle la « congruence » dans un ouvrage qui décrit la méthode à l’origine du film (3) : tout un chacun peut devenir un orateur dès lors qu’il parvient à faire un travail d’introspection et à trouver les mots pour se faire entendre. Ainsi, Emmanuel qui déclame cette poésie à l’occasion d’un travail sur les figures de style :
« Je suis New York, quand je repense au 11 septembre 2001 et à ces deux mille neuf cent soixante-dix-sept innocents évaporés de la Terre. J’ai envie de dire que je suis Nelson Mandela, quand je repense à tous les combats qu’il a menés pour abolir l’apartheid et la ségrégation qui discriminaient les peuples et les personnes de peau noire. Je viens devant vous, crier haut et fort que… Je suis Barcelone quand je repense à ces âmes perdues lors d’une période glaciale de l’été 2018. Et… si Ulysse devant le Cyclope était Personne, Alors moi, devant la France, je m’appelle Charlie, Nice, Saint-Étienne-du-Rouvray, Paris, Strasbourg, Stade de France, Bataclan, Hyper Cacher que les barbares inconscients ont fait saigner, fait saigner pour tuer, fait saigner pour anéantir, fait saigner pour attrister, fait saigner pour détruire, fait saigner pour faire mal, fait saigner pour déstabiliser, et surtout fait saigner pour que le monde entier sache que… Ma France vaincra toujours. »
Monsieur Chatteleyn-Ciesla, l’avocat
L’un des moments forts de cet atelier est la rencontre et les échanges entre les participants et celui qu’ils ont vite fait de surnommer « l’avocat ». M. Philippe Chatteleyn-Ciesla, avocat honoraire, n’hésite pas une seconde lorsque je fais appel à lui. Il déclare :
« Chaque fois que je peux apporter une petite pierre à l’édifice dans la reconnaissance de l’égalité entre les êtres humains, je fonce tête baissée. »
Les élèves et lui évoquent son parcours, l’importance de la parole dans son métier mais aussi dans la société en général. Il les fait profiter de ses conseils à l’occasion d’activités autour de débats, mouvants ou croisés. Il s’agit alors de travailler à la fois sur la construction des arguments et sur la gestion de sa voix et de son corps devant l’autre.
Une activité consiste notamment à lister des arguments en faveur et en défaveur d’une idée. Deux élèves se font alors face pour débattre. Le reste du groupe est invité à choisir son camp, dès le début de la joute, en se plaçant derrière l’un des deux orateurs. Les élèves se déplacent s’ils changent d’avis.
Le rôle de « l’avocat » est double : il est observateur, mais aussi joker puisqu’il peut apporter son aide au participant qui se trouve le plus en difficulté. À la fin de la joute, tous se montrent chaque fois avides de recueillir ses précieux conseils. C’est toujours un moment agréable et attendu.
Selon M. Chatteleyn-Ciesla, c’est à travers la parole que les élèves parviennent à se construire en tant que citoyens français. En préparant cet article, je lui demande, lors d’un entretien téléphonique, ce qui l’a poussé à rejoindre cette aventure. Il me répond tout naturellement :
«Talleyrand disait : “Méfiez-vous de la première impression… c’est souvent la bonne.” La première impression que l’on a d’une personne, c’est d’abord son physique et, ensuite, sa voix. Je souhaite qu’un jeune puisse avoir la chance de pouvoir dire, exprimer ce qu’il a à exprimer, et donc être intégré dans une société qui a encore beaucoup de mal à accepter les différences. Ces jeunes sont et seront français dès lors qu’ils seront français dans le regard des autres. Quand on part avec le “handicap de la banlieue”, si, en plus, on a le handicap du langage, le mur devient infranchissable. »
Quand les autres entrent au service de la construction personnelle
Dans cet atelier, en s’écoutant, les élèves apprennent d’abord à s’étonner. La classe devient un espace privilégié où l’on s’entraîne à écouter l’autre, à poser des questions, à énoncer des problèmes. Ainsi, s’étonner, douter, s’interroger permet de se positionner en tant qu’acteur par rapport à la construction du savoir. La démarche passe par l’acquisition d’un savoirfaire dans l’expression orale, mais aussi dans l’élaboration d’arguments.
L’atelier dans lequel s’inscrivent ces discussions s’efforce de donner aux élèves des clés grâce auxquelles ils pourront échanger de manière constructive et réfléchie. Il questionne aussi bien l’aisance corporelle et vocale que la conception d’arguments valides ou, du moins, convaincants.
Mais ce sont les échanges entre eux qui permettent à chacun de se construire.
Le discours final
L’objectif de l’atelier est, pour chaque participant, de parvenir à proposer un discours de cinq minutes sur un sujet qui lui a été donné deux semaines plus tôt. Ce moment est particulièrement émouvant. Il est l’aboutissement d’une année de travail, de remise en cause et d’efforts. Chaque élève présente son discours devant un jury composé de plusieurs acteurs du collège.
Pour répondre à la question « Faut-il être courageux pour fuir ? », Emmanuel prend l’exemple du général de Gaulle : était-il un lâche ? Salimata fait la démonstration qu’« il vaut mieux vivre comme un mouton que comme un lion » : c’est bien plus reposant. Noémie nous explique qu’« on a le droit d’être égoïste », et Silveiro que l’homme, après avoir découvert tout ce qui était à découvrir sur la Terre, devra nécessairement « conquérir Mars ».
À la suite des discours de l’ensemble des élèves, le principal du collège, M. Fournier, confie :
« J’ai été satisfait de voir les élèves oser prendre la parole sans stress – apparent, en tout cas –, avec des discours sensés, qui avaient été travaillés. J’ai notamment été “épaté” par la prestation de Silveiro, ancien allophone. »
L’estime de soi au cœur de l’atelier éloquence
Ils ont travaillé les figures de style, enchaîné leurs arguments, litotes, comparaisons, métaphores… Ils sont heureux ; ils s’émancipent sous le regard bienveillant de leurs camarades et du jury. Ils se libèrent, s’affirment, se font confiance. Ils portent un autre regard sur eux-mêmes, et cette fierté se lit dans leurs yeux brillants.
Cet atelier, que je poursuis cette année, joue un rôle fondamental dans l’estime de soi des élèves. Chacun y apprend à se faire confiance et à faire confiance à l’autre – une reconnaissance mutuelle, en quelque sorte.
Promouvoir l’estime de soi est essentiel dans une problématique éducative qui se donne pour ambition de former de futurs citoyens autonomes et éclairés. L’atelier éloquence offre un espace privilégié pour développer une série de stratégies permettant de contourner la mécanique de standardisation qui tend à s’imposer dans les quartiers défavorisés.
Je me souviens de Nouraya qui, en fin d’année, est venue me remercier en me disant :
« Je ne pensais pas que je savais m’exprimer comme ça. »
La banlieue a du talent
Cet atelier donne un sens encore plus fort à mon engagement dans l’éducation, notamment dans un quartier dit « prioritaire ». J’aime mon métier. Être professeur d’histoire, de géographie, et d’enseignement moral et civique m’apporte déjà beaucoup.
J’ai voulu, avec ce projet, aller plus loin, rompre, d’une certaine manière, avec la conception traditionnelle du métier, ne plus être seulement spécialiste d’une discipline, mais acteur d’un ensemble plus large. Le sentiment de la réussite est rare et précieux pour un enseignant.
Lorsque l’on voit les yeux brillants de fierté des jeunes que nous avons accompagnés toute l’année, avec lesquels nous avons partagé des rires et des doutes, le métier d’enseignant prend tout son sens. L’école est un levier pour ces élèves qui sont la relève, les citoyens de demain. Notre rôle est de les guider vers une réussite qu’ils perçoivent parfois comme lointaine.
Je laisse à Emmanuel le soin de conclure :
« Aujourd’hui, je suis vraiment heureux d’avoir participé à cette première édition de l’atelier éloquence, car, c’étaient des heures de plaisir passées avec des élèves motivés, ce qui m’encourageait beaucoup. Je pense que la remise des diplômes était un moment très important de cette session 2018-2019 de l’atelier éloquence. C’était vraiment pour moi l’accomplissement d’un grand projet qui a beaucoup renforcé ma culture générale notamment, et mon aisance à l’oral. L’atelier éloquence m’a apporté beaucoup de choses. J’ai pu découvrir un art que je ne connaissais pas du tout auparavant, “l’art de bien parler”, et ça m’a aussi beaucoup aidé lors des examens de fin de troisième. Aujourd’hui, je suis très à l’aise quand il faut présenter des exposés devant toute la classe, seul ou en groupe. »
Pierre Costes, Académie de Nantes
1. Stéphane de Freitas & Ladj Ly, À voix haute – La Force de la parole, Mars Films, TF1 Vidéo, 2017. Ce documentaire suit des étudiants de Seine-Saint-Denis découvrant l’art oratoire. Voir sur ce site le compte rendu de Philippe Leclercq.
2. Sylvie Plane, « Pourquoi l’oral doit-il être enseigné ? », Cahiers pédagogiques, 31 août 2015.
3. Stéphane de Freitas, Porter sa voix – S’affirmer par la parole, Le Robert, 2018.
« Territoires vivants de la République. Ce que peut l’École : réussir au-delà des préjugés », sous la direction de Benoit Falaize, par Alexandre Lafon.
Territoire vivants de la République L’École des lettres / Le Monde
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